Tous les guides vous recommanderont de ne pas surcharger votre sac, de ne pas porter plus de 15 % voire 10 % de votre propre poids. Pour ceux d´entre nous qui souffrent du dos ou des articulations, il est sans aucun doute vital de respecter cette règle et de se tourner vers des solutions alternatives (cf lien http://compostelle72.fr)

Bref, le sac à dos est présenté comme un fardeau, une corvée, un rabat-joie qui vous gâte le plaisir de marcher. Mais pour une fois, nous voudrions considérer cet effrayant sac à dos de son côté positif, chanter ses bienfaits et le bonheur qu´il représente.

Il faut bien sûr qu´il soit à votre taille, bien conçu donc choisi avec soin – parfaitement réglé : la ceinture bien serrée fait peser le poids sur les hanches et jamais sur les épaules. Mais alors :

Le poids du sac ralentit la marche ; le pied se pose avec plus d´attention, les pas sont plus courts ; on va moins vite et on se fatigue moins. Mais on a le temps !

Il vous abrite du vent froid, et ne vous tient que modérément chaud si le constructeur a prévu une zone aérée entre le dos et le sac.

Le sac bien préparé contient les ingrédients minimum de votre autonomie. Il vous procure ainsi tranquillité d´esprit et sentiment de liberté. Vous ressentez le plaisir d´avoir réduit vos besoins et simplifié votre vie : vous avez un couchage, quelques gâteaux secs et de l´eau – ce qu’il faut pour vivre en attendant les vaches grasses. Vous êtes un escargot, le sac vous protège, il est votre maison et votre identité.

Orné ou non d´une coquille St-Jacques, il vous identifie vis-à-vis des autochtones et des autres pèlerins. Il symbolise le sérieux de votre marche.

Et n´oublions pas le plaisir, enfin, de le déposer et d´avoir l´impression de voler !

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